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Au Bélarus, la révolution passe aussi par la danse

Cela fait déjà six mois que les Bélarusses se battent pour la démocratie. Depuis les élections frauduleuses du 9 août 2020 et la répression qui a suivi, les manifestants ont pratiqué presque toutes les formes de contestations non-violente : manifestations et marches, rassemblements dans les quartiers de grandes villes, chant dans les lieux publics, drapeaux étendus aux fenêtres, entre les immeubles, sur les poteaux, les arbres.

Alors qu’Alexandre Loukachenko refuse de quitter le pouvoir et mise sur le pourrissement de la situation, les citoyens, même en plein hiver, créent de nouvelles formes de contestation. Actuellement, c’est avec la danse “Jerusalema” que les Bélarusses expriment leur l'espoir de liberté. Venue d'Afrique du Sud, cette chanson-prière de Master KG est devenue un phénomène mondial depuis le printemps dernier. Bravant le froid, les Bélarusses dansent, vêtus des couleurs interdites, de blanc et de rouge, celles du drapeau historique du pays.

Sur cette vidéo, les représentants de plus de quarante quartiers de Minsk, la capitale du pays, se sont réunis pour participer au flashmob, l’un des plus massifs de #JerusalemaDanceChallenge au Bélarus. Les organisateurs expliquent que « garçons et filles, hommes et femmes, grands-parents, dansent pour que nous nous souvenions tous que la liberté et la dignité ont toujours une issue. En dansant en rouge sur la neige blanche, aux couleurs de notre drapeau, sous lequel nous nous dirigeons vers un nouveau Bélarus fort et libre. Nous voulons partager avec vous, Bélarusses, cette énergie, cette force, notre foi en la victoire ! Nous sommes de plus en plus nombreux, et nous nous connaissons de mieux en mieux. Nous sommes plus forts quand nous sommes ensemble. »

Une inspiration pour les dissidents du monde entier.



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